Le drafting en triathlon

Publié le par LEPLAT

Tour du hainanbisSouvenez vous, lors de mon récit sur l'Embrunman j'avais commenté mon temps vélo et celui de prédator qui était conforme à nos attentes, mais surtout réalisé sans drafting en raison de notre niveau natation très laborieux. En effet nous sortions tellement loin de la partie natation, que nous ne trouvons pas sur le parcours vélo de cyclistes du même niveau que nous pour réaliser le parcours ensemble dans les limites autorisé par la réglementation du drafting.
Les meilleurs cyclistes, ceux qui ont le même niverau que nous sont devant et nous ne pouvons pas boucher 10 à 15 minutes sur des gars de notre niveau, même en nous mettant à la planche pendant 2 heures. La conséquence est que nous roulons sans jamais avoir un partenaire à quelques mêtre devant nous et avec lequel nous faisons des relais.
Bien sur le relais est interdit si on roule roue dans roue, mais dans la pratique, on à le droit de rouler à quelques mêtres derrière un cycliste. Pour moi le fait de rouler à 5 à 7 m derrière un cycliste sur terrain plat à 35 km/h permet une économie importante. Coimbien je ne savais pas. Mais maintenant je peux déjà chiffrer cela.

Cet apm entrainement avec Sébastien Chabert que je coach cette année. Au programme 100 km I2 avec 1x30" I3 en intégrant un sprint I6 de 15" toute les 3'.
J'ai donc alterner 3' a coté de sébastien et 3' en roulant 5 m derrière a peu prêt. Et bien sur nous avions tous les 2 un capteur de puissance pour mesurer les puissances. Celle de Sébastien est nettement plus continue et stable que la mienne qui baissait à chaque fois que je me calais 5 m derrière.
Ma surprise à été de voir que la différence de puissance est plus importante que ce que pensais.

Voici les résultats que nous avons obtenue :
En roulant à 5 m derrière un cycliste à 35 km/h, l'économie de puissance est de 15 à 18 %..... En terme de puissance il me fallait 230 à 240 watt en roulant à 5 m derrière et 280 à 290 watt en roulant dans le vent. Le différence est énorme, et c'est pour cela qu'en triathlon le drafting ne peut pas être résolue même en espacant les coureurs de 5 à 7 m.
L'effet du drafting est exponentiellement efficace plus on se déplace vite et à l'inverse inutile à vitesse lente 15 km/h dans les cols. Toutefois sur le parcours d'Embrun, il y a environ 80 km de plaine avec du vent souvent défavorable, et 2 cyclistes de même niveau qui se relaierai à 5 ou 6 m pourraient gagner entre 5 à 10 minutes avec cette stratégie selon la force du vent.

Ce paramètre rend plus difficile que prévue l'estimation des puissances des triatlètes en fonction de leur temps. Il est probable qu'en me calant à 5 à 7 m derrière les meilleurs je puisse les suivre jusqu'a mi pente de l'Izoard. Ensuite, compte tenu des temps de montée des 1er dans l'Izoard, je ne suis pas certains de pouvoir suivre. Il me faudrait grimper à 330 watt pendant 1 heure ce qui est possible sans fatigue, mais avec 85 km dans les jambes je ne suis pas sur de tenir le rythme des 1er. Pour ce qui est des cotes précédente, elle ne sont pas assez longues et régulière pour que coince dans le sillage de stars.

J'avais estimé que les 1er avait développé environ 10% de puissance en plus (264 contre 237). Mais s'il sadotpent la stratégie du faux drafing, cet écart tombe à 6 ou 7 %... bref, rien de surhumain la dedans.

Publié dans EXTRAIT DE MON JOB

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L
<br /> Pas tout le monde !!!<br /> <br /> Certains descendent comme des caisses de bières et freinent quand les voitures les doublent...<br /> <br /> C'est bon d'avoir été cycliste avant.<br /> <br /> @+ Lolo<br /> <br /> <br />
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L
<br /> oui mais je pensais aux descentes car sur les 100 bornes restant (180-80) il y a la moitié de "descente" d'où un gain même si la distance est plus grande, la vitesse la compensant en partie ; sans<br /> compter sur "l'économie d'énergie" générée par le draft puisque le coureur prend en quelque sorte un "relais"<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Oui c'est vrai en faisant des pseudo relais on profite de l'aspiration lors du passage de relais, mais sur les 80 km de faux drafting, il n'y aura que 40 ou le coureur va vraiment sécnommiser.<br /> <br /> Sur les descentes, elles sont assez sinueuse et technique, et on peut difficilement faire mieux à part sur la fin de l'Izoard en arrivant dans Briancon, mais là honnetement, lorsque j'y étais, les<br /> voitures me doublant que 5 à 10 km/h plus vite j'étais littérallement aspiré par les voitures.... peut ôn réver mieux.... enfin là tout le monde en profite par contre.<br /> <br /> <br />
L
<br /> bonjour<br /> <br /> intéressant<br /> 5 à 10 min ne te paraît il pas sous estimé quand même au regard du résultat de ton test ?<br /> il faut travailler la natation pour 2010 dès à présent ! pour le top ten !<br /> sportivement<br /> laurent<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Sur 80 km il faut compter que 2 coureurs jouants avec les limites des distances de drafting vont quand même devoir faire 40 km chacun dans le vent. Le gain de 15 % ne peut se faire que sur 40 km<br /> finalement.<br /> <br /> <br />